Via la Carte Betteraves Maladies Foliaires, vous accédez directement à la situation des différentes maladies foliaires à travers le pays. L’état de la culture de chicorée peut être consulté via la Carte Chicorée.
Pour 25 % des parcelles observées, un troisième traitement a été recommandé ou déjà effectué. La cercosporiose est présente dans tous les champs, et 9 parcelles sur 10 sont également touchées par la rouille. Jusqu’au 15 septembre, il est encore possible de traiter, minimum 3 semaines après le traitement précédent. Les seuils de nuisibilité pour les maladies foliaires de la betterave restent inchangés : traiter la cercosporiose et la ramulariose à partir de 20 % d’atteinte, et l’oïdium et la rouille à partir de 30 % d’atteinte.
Les seuils et les produits recommandés sont disponibles dans le Fongi Memo. Attention : tous les produits agréés en culture de betteraves sucrières ne sont pas systématiquement autorisés en culture de betteraves fourragères. Vous pouvez retrouver ces informations dans le Fongi Memo ou sur Phytoweb.
Traitement fongicide suivant : utile ou non ?
Après le 15 septembre, aucun traitement fongicide ne sera plus rentable. La question légitime est de savoir si un traitement supplémentaire juste avant le 15 septembre peut encore l’être.
Cela dépend d’abord du gain de rendement supplémentaire que les betteraves peuvent encore fournir. Pour les parcelles récoltées avant fin octobre, le coût d’un traitement supplémentaire ne compense plus le gain de rendement potentiel.
Pour les variétés choisies pour leur forte tolérance aux maladies foliaires, un traitement supplémentaire est généralement superflu, même en cas de récolte tardive. Pour les autres variétés récoltées plus tard et actuellement bien protégées, un traitement supplémentaire se fera en fonction de sa sensibilité à la cercosporiose.

