extrait de l’article publié dans ‘le Betteravier’ de septembre 2015

L’objectif d’une récolte est d’avoir une production maximale, avec une qualité technologique élevée tout en limitant les pertes de stockage et la tare terre.
Avec la fin du système des quotas en 2017, la concurrence avec les autres sources de sucre sera importante. Pour rester compétitifs, il faudra rechercher toutes les solutions techniques qui permettent d’atteindre une production maximale pour un prix de revient minimal. Limiter l’écart entre le potentiel de production et le tonnage réellement récolté est une façon indirecte d’augmenter le rendement. En matière de récolte on peut agir à trois niveaux : réduire les pertes de betteraves entières ou par bris de racines, avoir un décolletage minimal et précis, et limiter les pertes en sucre en cours de stockage.
La tare terre influence le rendement financier de la culture (voir les dispositions appliquées pour chaque usine). Les essais et simulations montrent que financièrement, il vaut mieux récolter les betteraves en bonnes conditions et les conserver quelques jours, que faire l’inverse.
En raison de l’allongement des campagnes les situations sont beaucoup plus diversifiées qu’auparavant et nécessitent une bonne connaissance des machines et des possibilités de réglages. Les déterreurs sont efficaces si les betteraves restent quelques jours en tas avant nettoyage et chargement. Mais ils devront toujours être combinés à un arrachage de qualité si on veut maintenir la tare terre à un niveau faible.

 

Auteur: Jean-Pierre Vandergeten


L’article complet avec chiffres peut être téléchargé ici: