Via la Carte Betteraves Maladies Foliaires, vous accédez directement à la situation des différentes maladies foliaires à travers le pays. L’état de la culture de chicorée peut être consulté via la Carte Chicorée.
À partir de cette semaine, les seuils de nuisibilité pour les maladies foliaires augmentent :
- Cercosporiose et Ramulariose : 20 % de feuilles présentant des symptômes de ces maladies
- Oïdium et rouille : 30 % de feuilles présentant des symptômes de ces maladies
Le développement des maladies foliaires se poursuit. La cercosporiose (observée partout) et la rouille (observée dans 3 parcelles sur 4) sont les plus répandues, tandis que l’oïdium n’a été détecté que sur 13 % des parcelles, ce qui correspond à la tendance des semaines précédentes. Dans certaines parcelles, la cercosporiose a fortement progressé par rapport à la semaine dernière, restez donc vigilants et continuez les observations.
Un deuxième traitement a déjà été recommandé ou appliqué sur la moitié des parcelles suivies, et un troisième sur 14 % d’entre elles. Il reste essentiel d’alterner les substances actives afin de limiter au maximum le développement de résistances des maladies foliaires envers les fongicides.
Comme la récolte approche, les infections entraînent moins de pertes de rendement qu’en début de saison. Dans certains cas, un traitement peut donc être évité, ce qui permet de réduire les coûts et de limiter le risque de résistance. Même les variétés plus tolérantes à la cercosporiose nécessitent en principe encore une protection dès que le seuil est dépassé, sauf en cas d’arrachage précoce.
Rappel : n’effectuez plus de traitements moins de 45 jours avant la récolte ou après le 15 septembre, car ils ne sont alors plus économiquement justifiés.
Les seuils et les produits recommandés sont disponibles dans le Fongi Memo. Attention : tous les produits agréés en culture de betteraves sucrières ne sont pas systématiquement autorisés en culture de betteraves fourragères. Vous pouvez retrouver ces informations dans le Fongi Memo ou sur Phytoweb.