extrait de l’article publié dans ‘le Betteravier’ de décembre 2016

Pour bien conserver les betteraves, il est apparu que la qualité de la récolte est l’élément le plus déterminant pour les potentialités de conservation des betteraves. La qualité de la récolte peut s’évaluer au niveau de la qualité de l’effeuillage et du décolletage, au niveau de la qualité du décrottage réalisé par les machines d’arrachage et de son impact sur les blessures faites aux racines. Les blessures aux racines (décolletage trop profond, bris de pointes de racines, coups et blessures) sont autant de points à cicatriser pour la betterave (aux dépens de son métabolisme et de sa teneur en sucre). Ces blessures sont également autant de points d’entrée pour les moisissures de conservation.
Pendant la conservation, la teneur en sucre des betteraves peut se dégrader en fonction de températures trop élevées (métabolisme plus important, fermentation et développement de moisissures de stockage) ou trop basses (gel/dégel entrainant la décomposition progressive des betteraves). Pendant toute cette période, la respiration des betteraves mises en tas s’effectue aux dépens de la teneur en sucre des racines. Signalons à ce niveau que la perte en sucre au cours de la conservation peut également être due à un décolletage insuffisant, favorable à la repousse foliaire, également consommatrice de sucre.
A partir de 300 degrés jours, un début de pourrissement des betteraves (±2% en poids de parties pourries) est généralement observé. Ce pourrissement devient exponentiel par la suite.

Auteur: Françoise Vancutsem


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