extrait de l’article publié dans ‘le Betteravier’ de octobre-novembre 2015

Conserver au mieux des betteraves à livrer entre la mi-novembre et la mi-janvier, c’est pouvoir conserver à long terme des betteraves :
– qui sont dans un bon état sanitaire : les champs avec des problèmes de pourritures racinaires (rhizoctone brun ou violet, carence en bore, nématode du collet, …) sont à arracher en début de campagne. Ces betteraves ne peuvent pas être conservées correctement à long terme.
– qui ont été correctement récoltées :
– en votre présence, et dans de bonnes conditions de récolte : mieux vaut anticiper de plusieurs jours la récolte lorsque les journées sont encore favorables plutôt que de la retarder et être confronté, en toute fin de campagne d’arrachage, à des conditions de récolte de plus en plus dommageables pour le sol, les betteraves et la conservation à long terme,
– avec un minimum de dégâts aux racines : c’est-à-dire avec un décolletage normal ou minimum (mais sans pétioles), avec peu de blessures et surtout avec un bris de pointes de racines inférieur à 4-6 cm de diamètre (< 3 doigts),
– avant les premières périodes de gel : des périodes de gel sont théoriquement envisageables à partir du 15/11 au Centre et au Sud du Sillon Sambre et Meuse ou à partir du 01/12 au Nord du pays.
– qui ont été entreposées :
– à un emplacement adapté à la conservation et accessible au chargement avec des avaleuses de silos (hors zones humides, avec suffisamment d’espace autour et à distance définie d’un accès carrossable)
– en un tas bien aéré par le vent (peu de tare terre, pas de verts ni d’adventices), très bien protégé de la pluie (grâce à un bâchage avec un géotextile de type Toptex, suffisamment tendu et fixé) et surtout protégé du gel le moment venu (avec un surbâchage avec une bâche plastique, étanche au vent polaire).

 

Auteur: Guy Legrand


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